Réalisé en collaboration avec des artistes issu.e.s de diverses disciplines, le travail de la compagnie mêle un vocabulaire sensuel et provocateur fortement influencé par la musique, le texte, la vidéo et les arts visuels. A.I.M a, depuis sa création, signé avec Kyle Abraham plus de 15 oeuvres originales et a, en 2018, commencé à commander de nouvelles oeuvres et à interpréter des oeuvres existantes de chorégraphes extérieur.e.s pour élargir son répertoire et offrir un large spectre aux danseur.se.s et au public. Le répertoire comprend désormais des oeuvres de Trisha Brown, Andrea Miller, Bebe Miller, Doug Varone et Keerati Jinakunwiphat - qui a commencé sa carrière au sein d’A.I.M. Les publics de la compagnie sont aussi divers que le vocabulaire artistique d’A.I.M, qui va du hip-hop aux techniques du ballet classique.
Lauréat de nombreux prix, Kyle Abraham est un chorégraphe noir américain acclamé par la critique et dont le travail est présenté à travers le monde. Il développe son travail auprès de la compagnie A.I.M et reçoit en parallèle de nombreuses commandes, notamment par exemple des Royal Ballet, New York City Ballet, Alvin Ailey American Dance Theater, Paul Taylor American Modern Dance ou encore Hubbard Street Dance Chicago. Récemment, il signe ainsi Optional Family, a divertissement en 2021 pour le Royal Ballet où il présentera également une nouvelle création pour 2022. Sa troisième création pour le New York City Ballet, When We Fell (2021), a été qualifiée par le New York Times comme étant “l’un des plus beaux films de danse de la pandémie.” Ses collaborations nombreuses lui ouvrent les portes de la pop (Beyonce, Sufjan Stevens), de la mode ou encore du cinéma (Colin Trevorrow). Le magazine Vogue écrit à son sujet « Ce qu’Abraham amène (…) est une esthétique d’avant-garde, une sensibilité originale et politisée qui n’opère pas de distinction entre les genres mais élabore librement un vocabulaire chorégraphique qui tient tout autant de Merce que de Martha, d’Eadweard Muybridge que de Michael Jackson.»
Photographie ©Tatiana Wills